Louise-Anne D. Holmes

feat. Anna Silk

Identité

Nom complet : Louise-Anne Drusilla Holmes.
Date de naissance : 13 Avril 1981, elle a vingt-quatre ans.
Lieu de naissance : Paris, France.
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.
Statut du sang : Sang-mêlé.
Baguette : 33 cm, bois de chêne blanc, crin de sombral. Tempérament agité, ne répondant qu'à sa propriétaire.
Métier : Criminologue, autant chez les moldus que chez les sorciers.

Profil

Psychologique : Louise-Anne est quelqu'un de froidement raisonnable, tant qu'elle est dans l'exercice de ses fonctions de criminologue. Elle a une logique innée et une capacité de stratège extraordinaire. Son intelligence, vive et aiguisée, fait d'elle quelqu'un qu'il ne faut pas duper. Il ne faut pas non plus la contrarier, au risque de subir son courroux. Assez susceptible, elle garde cependant tout en elle-même jusqu'au jour où ça explose. Rusée et maline, elle sait se venger de façon à ce que l'on sache que ça vient d'elle, mais qu'on ne puisse pas le prouver. Elle est très méthodique et rigoureuse. Peut-être même un peu maniaque.

Mais lorsqu'elle est "en civil", elle devient plus accessible. Elle a la rancune tenace, certes, mais se refrène au niveau machiavélisme. Elle étale alors sa joie de vivre et sa bonne humeur perpétuelle, charmant et séduisant son auditoire par son éloquence remarquable, et brisant les coeurs aussi souvent qu'elle cligne des yeux. Elle a, par contre, des critères bien spécifiques pour la recherche de ses partenaires. Peu importe que ça ne soit qu'un coup d'un soir ou une relation longue durée, les critères sont les suivants : Elle aime les hommes "dangereux", "sûrs d'eux", et bien sûr assez baraqués physiquement. Quoique ce dernier point peut-être revu. Mais c'est une question de testostérone ça. Elle a un idéal romantique assez étrange selon beaucoup de monde. Elle se voit parfaitement au bras des barbares des temps anciens, tels que Conan ou le Roi Scorpion, des films qu'elle a récemment visionné. Ce qui n'est pas négociable, en revanche, c'est qu'elle ne veut pas d'un pleutre ou d'un soumis. Elle veut de la passion, de la vie, et pas se contenter de copuler bêtement juste à but procréatif.

Enfin, dans les deux cas, Louise-Anne n'est pas quelqu'un qui passe inaperçu. Elle a la faculté de subjuguer l'assistance comme elle le veut. Et pas seulement à cause de sa tenue pour le moins provocante.

Physique : Louise-Anne est une femme ravissante, attirant les foules. Elle brise des coeurs sans même le vouloir, son charme naturel étant l'un de ses principaux atouts. Elle est très agréable à regarder, autant nue que vêtue.

Il n'y a qu'à voir sa silhouette en ombre chinoise pour être déjà prit dans un flot de passion. Elle possède en effet une stature souple, pourvue d'une poitrine remarquablement généreuse tout en restant ferme et haute, arrogante. Sa taille est finement marquée, soulignant la délicatesse de son buste, et laisse ensuite s'épanouir ses hanches voluptueuses de femme accomplie. Ses jambes, ensuite, sont merveilleusement galbées, fuselées, athlétiques. Et longues, et dévêtues le plus souvent, laissant apercevoir ses cuisses fermes. Ou bien moulée dans un cuir noir, provoquant l'imagination.

Quant à son visage, mais là... Le décrire de façon basique serait trop peu lui rendre hommage. Il respire la poésie, et le danger. Légèrement anguleux, il n'est toutefois pas désagréable du tout à regarder. Ses yeux, d'une teinte pareille à celle du bronze, vous fascinent. Ses pommettes hautes marquent son ascendance racée. Son nez, mutin, se fronce facilement quand elle fait la moue. Et ses lèvres. Douces, légèrement rosée comme l'alcool moldu du même nom, et pulpeuses à souhait. Pour encadrer ce visage magnifique, rien de tel qu'un crinière brune, souple, légèrement frisée selon les jours, et légèrement indomptable. Mais aussi soyeuse que du velours. Et plus que brune, elle est plutôt aussi sombre que la nuit.

Signe Particulier : Ce qui distingue Louise-Anne du reste du monde ? Voyons-voir... Peut-être bien la grande cicatrice qui lui barre le dos, vestige d'un passé qu'elle souhaiterait oublier mais qui la motive pour ce qu'elle fait aujourd'hui. La cicatrice en question fait trente centimètres de long, pour quatre centimètres de large, et couvre son dos en partant du milieu de son omoplate gauche pour finir vers sa hanche droite. Elle utilise un sortilège pour la masquer, en général. Surtout dans l'intimité à vrai dire. Personne n'a encore été autorisé à voir cette cicatrice, si ce n'est les médicomages qui l'ont soignée. Le sortilège utilisé pour la masquer en fait une sorte de tatouage. Une grande épée, avec une garde enrichie de pierrailles précieuses et gravées de runes antiques. A ceux qui posent la question, elle répond que c'est parce qu'elle rêverait de faire comme les guerriers sorciers des temps anciens, et de se battre avec une épée enchantée.

Information quant à votre métier.

Depuis toute petite, Louise-Anne est du genre à aller au fond des choses. C'est donc tout naturellement qu'elle s'est dirigée vers une voie lui permettant de découvrir les motivations des gens, de deviner leur psychologie rien qu'avec quelques gestes. Et quand un criminologue reconnu a été invité à parler de son métier aux étudiants, elle s'est aussitôt sentie en phase avec ça. Elle a intégré un institut, après sa septième année à Poudlard, et a commencé à étudier des tueurs mondialement connus, autant moldus que sorciers. Empêcher des psychopathes de réitérer leurs crimes, ça, ça la branchait. Elle travaille aujourd'hui autant pour les ministères magiques que pour les organisations moldus du style F.B.I ou C.I.A. Elle a, à son actif, près d'une centaine de criminels qui ont été mis en prison grâce à ses profils.

Histoire

La vie de la jeune Louise-Anne a été à peu près sans histoire. Née d'un père sorcier (venant d'une looongue génération de sorciers au sang pur) hongrois, et d'une mère née-moldue purement britannique, elle a eu le droit aux préjugés et à l'ouverture d'esprit. Assez paradoxal, d'ailleurs. Mais ça a contribué à forger son caractère. Tolérante, elle n'en ait pas moins -parfois- rigide et conduite par ce qu'elle a vu depuis toute petite.

Son père s'est éteint alors qu'elle avait huit ans. Elle se souvient parfaitement de cet instant. Elle était cachée dans la cage d'escalier, en observant la dispute entre ses parents. Sa mère était en effet venue habiter avec son père à Budapest. Mais ce dernier lui avait caché la liaison qu'il entretenait avec sa voisine, et elle venait de le découvrir. Les cris l'avaient réveillée. La petite était donc descendue au quart de l'escalier, en petite robe de chambre par-dessus son pyjama et pieds nus.

Les cris montaient crescendo. Son père s'y mettant aussi. Jusqu'à ce qu'un éclair vert ne l'éblouissent. Les cris se turent alors brusquement. Il y a eu un instant de silence, où ne planèrent que les sanglots étouffés de sa mère. Et puis, sorti d'un coin d'ombre, un homme. Vêtu d'une cape sombre, il s'est avancé vers sa mère. D'où elle était, Louise-Anne ne voyait pas son visage. Mais sa voix est restée gravée dans sa mémoire. Rauque. Rocailleuse. A lui donner la chaire de poule. Il a prononcé quatre mots.

« Tu me le revaudras. »

Après ça, Louise-Anne est remontée dans sa chambre avant que quiconque ne la repère. Elle n'en a plus bougé jusqu'au lendemain, jusqu'à ce que sa mère ne vienne pour la réveiller. Deux jours après, elles déménageaient, et s'installaient à Londres. Peu après, la jeune sorcière a démontré ses capacités magiques en invoquant le fantôme de son père dans sa chambre. Elle ne l'a pas fait exprès. Mais un cauchemar la hantait, et elle implorait tellement fort de revoir son père qu'il est apparu.

Et cela a engendré le plus grand procès jamais vu depuis cinq siècles. Sa mère a été tourmentée jour et nuit par des avocats, des journalistes et des badauds. Et l'homme, que Louise-Anne n'a fait qu'apercevoir, est revenu.

Une nuit, il s'est présenté à la maison. Âgée de dix ans, Louise-Anne s'est dévouée pour ouvrir la porte. Elle a reculé, après avoir ouvert, et la voix de l'homme l'a clouée sur place. Elle l'a immédiatement reconnue, dès les premières syllabes.

Sa mère l'a envoyée dans sa chambre, et elle n'a pu assister à la conversation. Néanmoins, le lendemain, sa mère avoua tout au tribunal. La suite du procès, Louise-Anne ne l'a suivi que depuis l'orphelinat où elle a été envoyée. Sa mère s'est retrouvée à Azkaban, et elle est morte peu après l'entrée à Poudlard de Louise-Anne.

Cette dernière a d'ailleurs été répartie dans l'ancienne maison ennemie de celle de sa mère. Serpentard. Elle y a passé sept année, se démarquant par sa résolution de ne pas joindre les ténèbres comme beaucoup de ses congénères. Elle a aussi été mise en danger à cause de cela. Son refus de se plier aux "puissants" de Serpentard lui a valu pas mal de pièges et de mauvais coups. Mais, tenace et rancunière, elle rendait dix coups pour un reçu. L'été, elle restait à l'orphelinat sorcier où elle avait été placée, pour se prémunir des raids des mangemorts. Mais dès qu'elle sortit de Poudlard, il luis tombèrent dessus. La proposition lui a été refaite par Vous-Savez-Qui en personne. Le rejoindre, ou mourir. Mais la brune avait anticiper ce piège. Elle avait anticipé cet ultimatum, et était jour et nuit sous protection des Aurors. C'est pourquoi ces derniers débarquèrent au dernier moment, et firent un bon coup de filet tout en sauvant la jeune femme.

Elle partit immédiatement après, en tant qu'apprentie du plus grand criminologue de l'époque. Elle a passé deux ans avec lui, voyageant dans le monde entiers. La Guerre se déroulait sans elle. Les crimes de guerre n'était pas ce qu'elle voulait étudier. Et quand elle revint, c'était fini. Mais son entraînement à elle aussi était fini. Elle se présenta au ministère anglais, sorcier et moldu, et en vint à travailler pour eux. Elle voyage souvent dans le monde. La réputation de son mentor suffisant à ce qu'on lui fasse confiance, elle ne tarda pas à être aussi connue que lui.

Et elle a enfin eu un cas à Londres. Un tueur en série qui tuait autant des sorciers que des moldus. C'est là que son histoire continue.

Soi réel

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