Découvrir, apprendre, comprendre, trois mots qui font partis de mon Leitmotiv. Rien n'est plus réjouissant que de se coucher toujours un peu moins bête chaque nuit. Les cours divers et variés nous offre, à nous élèves qui aimons aiguiser nos esprits, la lame affûtée de la connaissance. La journée avait été fortement intéressante, autant au niveau des différentes matières que j'avais eu , que des potins que j'avais pu entendre. Toutefois, il faut savoir qu'à mes yeux le plus grand plaisir réside dans la découverte d'un secret. Je suis une pirate et les secrets des autres sont mes trésors.

Depuis longtemps, j'ai remarqué une étrange cicatrice sur la main droite de monsieur Aquila, professeur de botanique. Ma première idée, fut qu'elle soit le résultat de la morsure d'une plante carnivore. Mais une plante qui laisse une trace en forme de serpent est peu crédible. J'avais pensé, tout comme plein d'élèves à une activité manuelle solitaire frénétique. Idée qui fut vite abandonnée, toujours par rapport au dessin représenté. Cette interrogation, commençait à me prendre sérieusement la tête, je devais connaitre la raison d'un tel secret. Un mystère devait être résolu. Tel était mon point de vue. Plus le temps passait, et plus cette cicatrice m'intriguait. Mon regard restait obnubilée par elle comme hypnotisée. A force, je perdais ma concentration pour autres choses.

Ce calvaire mental devait cesser. La solution était simple, bien trop peut être. Il me suffisait d'aller voir le principal concerné, et lui demandé des explications. Parfois ne pas faire de chichis peut être bénéfique. Mais comment me retrouver seule avec lui ? Je n'avais aucunement l'intention de partager ma réussite avec une autre personne. Mon imagination trouva alors un plan. J'allais tout simplement le rejoindre à son appartement. Et comme le hasard fait les choses, il se trouve qu'un serdaigle avait oublié de lui rendre son livre "Encyclopédie des champignons vénéneux " , celui-ci étrangement n'était pas forcément à l'aise en face du professeur. Il fut donc extrêmement soulagé quand je lui avais proposé de rendre le fameux livre à sa place. J'en avais profité pour le lire à mon tour, et comptait le rendre le lendemain. Mais c'est en voyant le livre en question posé sur ma valise que l'idée germa au sein de mon esprit. Mon excuse pour déranger Metellus Aquila était trouvée.

J'étais alors vêtue d'un simple débardeur vert et d'un mini short blanc à franges qui me servaient de tenues décontractées. Ayant la flemme de m'habiller à nouveau, j'allais vêtue ainsi, frapper chez le professeur de botanique. Fort heureusement le chemin était court et la plupart des élèves étaient tombés dans les bras de Morphée. Je frappais alors trois coups, puis présentais mon intention, du moins l'officielle, au travers de la porte.

- Monsieur Aquila, c'est Miss Vixenfield, je viens vous rendre le livre que vous aviez prêté à Mister Smith.

Si tout se passait comme dans mes plans, j'allais détenir un grand ragot. Un sourire se dessina sur mon visage.

Allongé tranquillement sur mon lit, je parcourai de mes yeux avertis un vieux grimoire sur l' utilisation pratique de la magie. Un domaine que je ne maitrisais pas avec aisance. Au début, je trouvais que cela n' avait guère d' importance, mais au fil du temps, et dans ces lieux assez dangereux, j' ai bien du admettre qu' il fallait m' atteler à la tâche afin d' améliorer grandement ce domaine de compétence.
Ce grimoire n' était pas écrit pour les grands sorciers, mais ce n' était tout de même pas non plus "la magie pour les nuls".
Alors que j' apprenai une formule compliquée, j' entends trois coups frappés à la porte. Je peste haut et fort, me voilà déconcentré en plein travail. Mais quand j' entends la voix qui accompagne ces frappements, je me lève d' un saut leste et me précipite vers la porte d' entrée.

Miss Vixenfield, j' arrive, une seconde mon enfant.

J' allais ouvrir la porte, le visage éclairé d' un large sourire, lorque que j' aperçois mon moi dans la glace sur le côté de l' entrée...Mon moi en slip !

Hem, un instant, une minute, j' arrive Miss Vixenfield.

je repars dans ma chambre et manque de tribucher, j' enfile un pantalon, une chemise et je reviens à grands pas devant la porte.- Voilà, voilà.- J' ouvre et offre un grand sourire à Aleth. Cette jeune étudiante est une fierté pour l' ecole de Poudlard selon mon sentiment. Cette jeune femme est douée, charmante et son gout pour le journalisme n' est pas pour me déplaire.
Je l' invite à rentrer et referme la porte derrière elle en m' assurant qu' il n' y ait personne dans le couloir. Nos rencontres ont toujours été officieuses, mais cette remise de livre n' était pas prévue. Je me tourne face à elle, la dévisageant, une tenue assez simple, un peu trop pour me rendre visite je trouve, mais je ne m' en plains pas.

Qu' est-ce qui vous amène Aleth ? Ah oui, le bouquin de ce bonnet d' âne de Smith...fort bien, je suis fort aise que vous ayez pris la peine de le rapporter, je ne supporte pas cet élève. Et bien assayez-vous ma chère, je vous offre à boire ?

Je déplaçais la chaise du bureau pour la mettre face à elle et me dirigeait vers mon mini-bar personnel.

J'avais accepté la proposition de prendre un verre avec le professeur. Après tout, je n'étais plus une enfant. Toutefois, je ne voulais pas boire seule, alors je lui demandai une faveur " Je veux bien un verre si vous en prenez un avec moi". Les langues se délie souvent sous l'effet de la boisson, je comptai bien mettre mes chances en ma faveur. Je connaissais les lieux, pour y avoir été plusieurs fois officieusement. Une élève qui rentre dans le domicile d'un professeur, même si il ne s'agit que d'une simple discussion est toujours mal vue par l'entourage.

Je pris alors place sur la chaise, jouant avec mes jambes en les croisant et les décroisant avec nonchalance dans le but de trouver une position idéale. Puis je m'adressai alors de nouveau au professeur, tout en parcourant la pièce du regard.

- Vous avez passé une bonne journée professeur ?

Question on ne peut plus basique, mais il fallait bien cela pour ne pas éveiller les soupçons. Je jouais alors avec mes cheveux en passant mes doigts dedans. Non, pas que j'étais stressée, bien au contraire. C'était juste une manie, une sorte d'habitude que j'avais quand je voulais demander quelque chose d'important. Je passais ensuite ma langue sur mes lèvres rapidement avant de commencer à évoquer la raison de ma venue. Ce signe, signifiait que je comptai tout faire pour parvenir à mes fins.

- Vu que nous sommes seuls, nous pourrions faire plus ample connaissance, professeur ?

Mes yeux fixèrent alors la cicatrice avec envie. Elle attisait ma curiosité. Le remarquerait-il ? Je continuai alors sur ma lancée, tout en sirotant tranquillement le verre qu'il m'avait offert.

- Après tout, vous n'êtes pas qu'un professeur, vous êtes surtout un humain et j'aimerai mieux vous connaître.

Le contenu du verre descendait lentement mais sûrement. Le Bourbon réchauffait mon gosier et mon esprit. Je me levait alors de ma chaise, me rapprochait de lui et lui murmura à l'oreille, comme si il était l'heureux élu d'un secret.

- Dites moi professeur, aimeriez-vous connaitre un petit secret sur certains de vos élèves ? En tant que préfète, j'en apprend de belles avec les élèves. Voulez-vous savoir ce que l'on pense de vous ?

Je fis alors une petite pause, pour lui laisser le temps de réfléchir puis achevait ma parole.

- Mais vous le savez, toute information a un prix. Je vous révèle une confidence, vous m'en révélez une sur vous ?

Je souriais tout en lorgnant le serpent qui était gravée dans sa main. Puis j'attendais sa réaction, en jouant à nouveau avec mes mèches.

Je lache un petit rire lorsqu' Aleth me demande si je vais l' accompagner et je lui réponds d' un signe de tête positif avec un verre déjà rempli à la main. Je lui apporte un jus de fruit dans lequel je glisse des plus discretement quelques gouttes d' un alcool confectionné par mon confrère le professeur Chase, ça ne pourra pas lui faire du mal, me dis-je. Je lui tends son verre et me glisse sur mon grand fauteuil de cuir.

Ma foi très bien Aleth, je vous remercie.

Je ne lui renvoie pas la question sachant qu' elle a agit de la sorte par pure politesse et qu' elle m' a l' air en pleine forme. J' en profite pour l' observer avec une plus grande attention. J' ai souvent l' occasion de la voir, puisque je suis resté très proche de la maison Serdaigle. C' est devenue une femme charmante et assez attirante, bien que je la considère vraiment comme ma petite préférée et mes sentiments sont vraiment honnêtes à son égard, en tout cas pour le moment.
Sa question me surprend donc énormément et je comprenais qu' elle avait quelque chose derrière la tête. Prudence de mise...Je ne répond pas tout de suite mais j' interviens lors de la deuxième.

Dites-moi Aleth, n' êtes vous pas venue me rendre un livre ? Je ne crois pas avoir entendu parlé d' une interview, si ? C' est bien parce que c' est vous, Aleth, que j' accepte votre petit jeu, mais je ne vois pas où vous voulez en venir ma chère.

Je m' empêche de rire alors qu' elle boit le breuvage que je lui ai confectionné. Mais la question qu' elle me pose par la suite m' interesse beaucoup plus. Enormément même, mais pas dans ce sens. J' écoute ces dernières questions, et je lève les yeux au ciel,

Ma chère Aleth, je me moque un peu de savoir ce que les élèves pensent de moi, en ravanche seriez-vous en mesure de me donner des informations sur une certaine Miss Chest ?
Des informations sur moi ? Mais ma chère Aleth, allez droit au but, c' est la première fois que je vous vois comme ça et je ne comprends pas trop le but de votre visite ?

Je tapotai mes doigts sur mon fauteuil fixant Aneth dans les yeux.

La conversation s'annonçait des plus intéressante et intrigante. Je lui lançais un sourire quand il évoqua l'interview surprise, et me mit à rire un peu :

- On peut dire que c'est une interview qui restera entre nous deux, Professeur Aquila. Vous devriez être honoré que je vous ai choisit pour cela.

Soudain, je sens ma tête tourner légèrement, pourtant je suis en train de boire un jus de fruit en ce moment même. Cela doit être l'excitation d'en apprendre plus qui fait effet. Je demandai alors un autre verre de la boisson qu'il m'avait offert. C'est fou ce que ce genre de breuvage descend comme du petit lait.

- Miss Chest....Hmmm....Oui je la connais et je pourrai vous donner certaines informations à son sujet. Mais il va falloir me payer chèrement. Non je ne vous demande pas d'argent. Juste un petit secret. Le deal est équitable, vous ne trouvez pas ?

Je regarde alors le professeur droit dans les yeux. Il veut connaitre le réel but de ma visite. J’abattais alors mes cartes et lui dévoilait clairement mon intention. Pesant mes mots, jouant avec mes doigts, j'exprimais enfin la véritable raison de ma visite.

- Parlez-moi de la cicatrice qui se trouve sur votre main droite. Dites moi comment vous l'avez eu, les raisons de sa présence et tout ce qu'une âme curieuse voudrait savoir. En échange, je vous dirai tout ce que vous voulez sur Miss Chest. Mais en tant que professeur vous me feriez bien l'honneur de commencer à parler ?

Je l'observe attentivement dans une position des plus équivoques. Les jambes croisés, ma main gauche me caressant la cuisse droite machinalement et lentement, tandis que je mordille la lèvre. Rien que l'idée de connaitre un secret à un effet aphrodisiaque sur ma personne.

Présomptueux ? Je met la charrue avant les boeufs ? Mon instinct me dit que Monsieur Aquila à vraiment besoin d'informations sur Clow. Et puis si cela ne marche pas, j'ai encore d'autres tours dans mon sac. J'étais prête à tout pour obtenir ce que je désirais. Ne dis t-on pas que les journalistes ont vendu leur âme au diable ? Je l'avais fait et consciemment en plus. Dans cette histoire j'avais tout à gagner. Mais prudence était de mise, ne pas crier à la victoire trop vite et feindre l'innocence, voilà ce que je devais faire.

Une interview n' est pas faite pour rester entre deux personnes. Hum, je retrouvais là l' attitude parfois pernitieuse de Miss Vixenfield. Je décidai donc de me montrer prudent dans mes propos. Qui sait ce qu' elle serait capable de raconter. Je lui laissai donc admirer une tête dubitative et je la resservai avec plaisir en continuant mon manège avec la potion du Professeur Chase, en glissant cette fois-ci deux gouttes de plus. Là, ma petite Aleth, c' est moi qui vait bientôt tenir les rênes.

Je l' écoutai me proposer son petit marché, non sans sourire. Non mais sérieusement, comment pouvait-elle penser que j' accepterai une telle proposition ? Je me demande si je ne vais pas la baratiner sur ma cicatrice en échanges d' informations sur Miss Chest, mais je me demande également si cette jeune journaliste en herbe serait réellement en mesure de m' apporter des informations sérieuses.
Je ne répondais rien, observant du coin de l' oeil son petit air angélique. Je ne connaissais pas encore à Aleth ce côté aguichant.
De toute manière, j' ai toujours expliqué que je ne connaissais pas l' origine de cette cicatrice, je décidai donc de rentrer dans le jeu de cette petite coquine, mais à ma façon.

Très bien Aleth, je vous donnerai quelques informations précieuses sur ma cicatrice, et vous serez la première à qui j' en parlerai. Mais cependant, je veux d' abord écouter ce que vous avez à me dire sur Miss Chest, également surnommée la "vipère" ? D' où vient ce surnom ? Que pouvez-vous donc me dire d' autres sinon ?

Je reprenais place dans mon fauteuil un verre plein à la main et lui lançait un regard plutôt taquin. Dire que cette jeune femme n' était pas devenue une grande beauté serait un beau mensonge, mais cependant, je l' avais connu plus jeune et ses tentatives de séductions, que j' avais bien repérés, me laissant encore sans réaction.

Je m'amusai vraiment de cette situation. Aussitôt mon verre fini que le professeur le remplissait. Décidément ce jus de fruit était vraiment un délice. Peu à peu tout me semblait parfait ici. Le décor était des plus talentueux, la texture des murs me semblait avoir été choisi avec le plus grand soin du monde. Mais pourquoi avais-je de telles pensées ? Je devais reprendre le contrôle de mon esprit sans quoi j'étais prise au piège. Je me mis soudainement à rire sans raison, puis je répondit alors à la question du professeur en prenant un air mutin:

- Pourquoi le surnom de la Vipère ? Vous me surprenez Professeur. Moi, qui pensais que vous connaissiez la réponse à cette question simple. Bon je vais vous donner quelques explications. On appelle Miss Chest, la Vipère tout simplement parce qu'elle est une serpentarde et tout comme cet animal au combien charmant, sa langue est aiguisée et acerbe.

Je pris quelques gorgées de ma boisson. Soudain j'avais chaud, pourtant j'étais en tenue décontractée et il ne faisait pas froid. Mes paroles étaient des plus grivoises. Mais que se passait-il donc ? J'observai ensuite le professeur. Étrangement je n'avais jamais remarqué qu'il dégageait un certain charme ou un charme certain, mon esprit était embrouillé, avant ce soir. Je me mis alors une claque mentale, je devais couvrir quelque chose pour avoir une telle imagination. Mais les gestes vont malheureusement parfois plus vite que la paroles, je m'avançais lentement vers lui, telle une panthère, tout en continuant de lui faire la conversation.

- Vous voulez connaitre un secret des plus intéressant sur Miss Chest....

J'étais à présent si proche de lui qu'il pouvait sentir le souffle de ma respiration sur sa peau. Lui caressant la joue avec mes doigts, je lui susurrais à l'oreille en murmurant :

- Miss Chest taille merveilleusement bien les pipes.

Je m'éloignais alors. Bien sûr j'avais omis de préciser que cette phrase n'avait pas forcément le sens auquel on pouvait s'attendre. Clow était très habile de ses mains et au cours d'une activité manuelle, elle avait réalisée de magnifiques sculptures sur une pipe en bois. Je n'avais pas menti. Metellus Aquila, était libre de s'imaginer ce qu'il voulait. Je lui laissais le temps de respirer et de réfléchir avant de reprendre à nouveau la parole.

- Je vous ai révélé de grandes choses sur Clow, à vous de me révéler vos information sur votre cicatrice.

J' adorais ces moments, où ma fourberie me permettait de prendre le contrôle des évènements sans que mon vis-à-vis ne se doute de quelque chose. Avec Miss Vixenfield, les choses étaient plus aisées, sa confiance en moi la rendait aveugle à toutes mes supercheries. J' étouffais un léger gloussement alors que la voyais rire sans raisons.
Mon attention grandit alors qu' elle me parle Clow Chest. Le souvenir de notre rencontre de la semaine dernière dans les serres est encore frais dans ma mémoire, trop frais, comme si ces évènements s' étaient déroulés la veille. Ma main se crispe sur mon verre, "une langue aiguisée et acerbe", ces mots me paraissent bien trop faible pour qualifier cette engeance de démon.

C' est alors que je sors de mes pensées en apercevant le changement d' attitude s' opérer chez Miss Vixenfield, c' est fait, comme mon cher acolyte Chase me l' avait confié, cette potion alcoolisée fait des merveilles. Mais je suis partagé sur ces effets, que je juge un tantinet indésirable pour ma chère Aleth. La voilà qui est à une proximité dangereuse, je peux sentir son odeur, mais également l' audace qui s' est saisie d' elle. J' ai bien le sentiment qu' elle perd toutes ses capacités de raisonnement. Je pose rapidement mon verre pour réagir, mais mes mains se crispent sur les accoudoirs de mon fauteuil alors qu' elle me souffle une abomination dans mon oreille qui aurait plu me faire sauter au plafond si je n' étais justement pas bien accroché à mon fauteuil. Je me redressais avec une colère non dissimulée.

Miss Vixenfield, voyons ! Un peu de tenue ! Ce ne sont pas des manières pour une élève Serdaigle ! -dans ce moment de trouble, je me rappellais soudain les deux moments où j'avais gouté les lèvres de Miss Chest. j' eus grand mal à retenir une remontée dangereuse venant tout droit de mon estomac- Aleth ! Je veux en savoir plus, enfin, plutôt je veux des précisions -quel crétin- Enfin, non, je veux que vous vous expliquiez sur ces propos !

Des idées lubriques mélées à de l' indignation se culbutent dans mon esprit. Je me dirige vers elle et la fait pivoter pour poser mes deux mains sur ses épaules en la secouant légèrement, écoutant à peine ces derniers mots prononcés.

Jeune fille, il suffit ! J' attends des explications !

Je regardai le professeur en riant outrageusement. Mais où étais-donc passé l'élève sérieuse et réservée que j'étais. Prise d'une audace, on ne peut plus surprenante j'appréciais de voir sa réaction. Ah la colère, sentiment excitant. Je joue avec les feu et cela m'amuse énormément.

Le défiant du regard au moment où il me sermonne sur mon comportement, je lui répond avec une large sourire, sans détacher mon regard perçant de ses yeux :

- Sinon vous me collerez une retenue ? Ça tombe bien j'en ai jamais eut et je serais curieuse de savoir ce que ça fait....Mais il vous serait difficile de vous justifier là-dessus, n'est-ce pas professeur ?

Je fini mon verre d'une traite et en redemande un autre avec une voix bienveillante. Profiteuse, opportuniste ? Appelez-cela comme vous voulez. Je me délecte de l'instant présent, certes le summum arrivera quand il me parlera de sa cicatrice, mais en attendant je profitai du moment.

J'avais remarqué sa gène et ses paroles qui s'entremêlaient quand il me demanda plus d'explications sur ma phrase concernant Clow. Prenant un air des plus coquin je lui répondis:

- Tsss tsss tsss Monsieur Aquila, nous ne sommes plus des enfants. Faites preuves d'un peu de fair-play et parlez moi de votre cicatrice. Donnant, donnant ? N'est-ce pas comme cela que se déroule un contrat cher Professeur ?

Ce sont mes dernières paroles, avant que ma bouche ne se ferme. Je ne prend pas la peine d'enlever ses mains de mes épaules et le fixe du regard. Qui tiendra le plus longtemps à ce petit jeu ? J'avais un adversaire des plus redoutable et j'admirai véritablement Metellus Aquila, d'ailleurs l'entente était réciproque, du moins je le supposais. C'était un face à face des plus épiques. Comptez sur moi Professeur pour être à votre hauteur, voire vous dépasser.

Penant une grande inspiration, je tentais de retrouver un certain calme face à cette jeune étudiante qui semblait de plus en plus éméchée. Je ne supporterai pas que la situation m' échappe, l' affront de la semaine dernière suffisait amplement. Je n' avais jamais vu Aleth dans cet état, je comprends à son regard provocateur qu' elle a perdu tout contrôle de sa personne. Et voilà qu' elle devenait effrontée avec moi, elle, que je considère comme une de mes "chouchoutes". L'idée d' une correction point dans mon esprit. Il fallait que je mette rapidement un terme à celà.

Une retenue comme vous dites, n' est pas la seule punition que je pourrais vous dispenser Miss Vixenfield ! J' ai l' impression que vous avez perdu la tête ma chère.

Je n' ai pas le temps d' intervenir pour l' empecher de finir son verre. Quelle poisse ! Elle va devenir completement bourrée, aurais-je joué à l' apprenti sorcier ?
Sa façon de me parler me mettait hors de moi, l' idée dans mon esprit a tout à fait germée, l' envie me prit soudain de la déculotter afin de lui administrer un chatiment corporel digne de ce nom. Je mets ce désir de côté, il s' agit tout de même de ma petite Aleth, mais je risque de perdre patience.

Miss Vixenfield, je ne vous dirai rien du tout, vous devez vous expliquer sur vos sous-entendu concernant Miss Chest, vous rendez-vous compte de la portée de vos paroles ? Je n' en ai pas l' impression. Ressaisissez-vous bon sang !

Je craquais et lui décochais une petite gifle, comme je vous l' ai déjà dit, j' execre la violence gratuite. La porté de mon coup était donc bien calculée pour ne pas causer de dégats à son joli petit minois. Il fallait donc que j' en arrive à cette extrémité, elle ne m' avait pas laissé le choix, moi qui n' avait jamais giflé le moindre élève depuis mes débuts d' enseignement à Poudlard, il y a quatre années.

Si il y avait bien un acte qui me mettait hors de moi, c'était bien celui de me recevoir une gifle. Certes, elle n'était pas forte, il avait du contenir sa force. Mais rien que l'idée même d'une telle offense me laissait indignée et en colère. La boisson qui traversait mon gosier n'aidant pas, les émotions étaient exacerbées. Mon regard se fit glacial, je lui prononçai alors ces paroles, ma voix douce contrastait avec les mots que qui sortait de mes lèvres.

- Ne refaites plus jamais ça Professeur ! Vous voulez des explications sur ma parole concernant Miss Clow ? Ne faites pas l'innocent, vous savez très bien de quoi je parle ? Vous ne voulez pas un dessin non plus ?

J'avais perdu tout esprit raisonnable. Une peur irraisonnée vint soudainement me frapper de plein fouet. Le respect et l'admiration que j'éprouvai pour le professeur de botanique s'était mué en une provocation et un manque de respect des plus lamentable. où était donc l'élève sage et sérieuse que j'étais. La gifle administrée m'avait mise en rogne, non pas seulement par soucis de fierté, mais surtout parce qu'elle avait été un électrochoc.

Ne sachant plus où j'étais, j'étais perdue dans mes pensées. Tiraillée entre l'envie brûlante et omniprésente de découvrir un secret qui obnubilait mon esprit, mais pour cela je devais trahir Clow. Ou bien je restait silencieuse, mais dans lequel cas, mes question resteraient sans réponses et mon âme serait à jamais torturée par l'ignorance. Dur dilemme que voilà. Dans les deux cas j'étais prise au piège et l'étau se resserrait dangereusement. Ne pouvant plus résister à mon propre duel psychique, je frappais avec mes petits poings le torse du professeur, avant de m’effondrer sur lui, en pleurant. Entre plusieurs sanglots, il pouvait entendre un simple mot :

- Pardon.....

Ma voix était alors éraillée, et laissait transparaitre une grande gêne.

La gifle avait fait son effet, le regard d' Aleth en témoignait à lui seul et à vrai dire, j' en étais assez satisfait. La situation avait assez dérapé, et c' était finalement de ma faute, puisque je l' avais saoulée à son insu. Je fais donc preuve de tolérance face à sa colère et ne porte pas d' attention particulière au ton insolent qu' elle prend à mon égard. La voilà qui insiste avec Miss Chest, l' euphorie d' Aleth l' aurait-elle poussée contre son gré à m' avouer cet élément des plus perturbants. Après réflexion, un sourire sournois déforme mon visage. Je pense à ma prochaine rencontre avec Miss Chest, et je me vois l' humilier avec cette information, la faisant passer une une fille facile et de bas étage. Un rire démoniaque résonne dans mon esprit...

Je ne dis rien à Aleth, je voyais bien qu' elle avait du mal à digérer les évènements, j' allais donc passer la main sur ce sujet. C' est alors que je vis ce visage face à moi, au bord du désespoir, je savais bien Miss Vixenfield pas insensible, et j' éprouvais une certaine pitié de la voir au bord des larmes, alors que je sentais ses petits poings me percuter sans heurts. Je l' entourais de mes bras alors qu' elle éclatait en sanglot et sourit en entendant ses plates excuses, que je savais sincères.

Allons, allons, Aleth, reprenez-vous, ne soyez pas inquiète, vous restez ma petite préférée.

Je passais une douce main dans ses cheveux en la serrant affectueusement contre moi afin de la consoler. Je frottais doucement son dos, et il me vient une idée qui pourrait lui plaire.

C' est un Mangemort. J' attendais qu' elle cesse ses petits sanglots. La cicatrice, c' est un Mangemort qui me l' a faite.

Je n' en dis pas plus, n' ayant confié qu' une demie-vérité. Je l' installais sur son siège et me réinstallait sur mon grand fauteuil, me resservant un verre bien mérité au passage. Je la fixais, la vue de ses yeux encore gorgés de ses pleurs m' attendrissaient. Pauvre enfant, je n' étais pas fier de moi.

Et bien voilà ma chère, vous savez tout.

Enfin le mystère avait été percé. Je ressentais alors un immense soulagement. Je séchais alors mes dernières larmes, il faut dire aussi que le contact attendrissant des mains du professeur sur ma peau, en plus de la révélation de son secret avait gagné le combat contre mes pleurs. Mon esprit était désormais libéré.

- Je ne dirai rien à personne, vous pouvez compter sur moi.

Ce n'était pas qu'une promesse, mais une réalité. J'avais bien l'intention de rester muette comme une tombe sur ce sujet. Un journaliste savait autant délié sa langue que la lié. Je ne détournai pas mon regard du sien quand je lui énonçais cette parole. Cela prouvait ma bonne foi.

- Pourrais-je avoir un verre d'eau s'il vous plaît Professeur ? J'ai la tête qui tourne. Sûrement à cause de toutes ces émotions.

Je fermai alors les yeux, pour apaiser mon esprit et me massais les tempes. J'avais appris cette technique de relaxation moldue par un ancien élève qui l'avait apprit lui même d'un autre élève qui était un sang de bourbe.

- Je suis vraiment navrée de vous avoir parlé comme je vous ai parlé tout à l'heure. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris.

Je savais que le professeur ne m'en tiendrait pas rigueur, d'ailleurs il me l'avait bien dit au moment où je lui avait demandé de me pardonner la première fois. Seulement voilà, je voulais clarifiez la situation, ne pas la laisser en suspends.

- Je m'en voudrai de perdre votre confiance...et votre affection.

Je détournais alors le regard, cette phrase avait créer une fêlure dans ma carapace. Mais parfois il fallait savoir ranger sa fierté au placard. L'affection que je ressentais envers mon professeur de botanique était vraiment sincère. Comment réagirait-il face à cet aveu ? ce n'était pas seulement le professeur que j'affectionnais, mais surtout l'homme qu'il était.

Satisfait de la voir sortir de son état de tristesse intense, je réfléchissais à la portée de ma révélation. J' avais ouvert une porte, mais après tout, qui n' avait pas gardé un séquelle de la dernière grande guerre. Cela n' avait rien de sensationnel, des Mangemorts, beaucoup en avait combattu. En revanche, en ce qui me concerne, les circonstances de mon combat restaient un lourd fardeau...tuer un Mangemort est une chose mais assassiner un Ministre qui lui faisait face en est une autre...

Que Miss Vixenfield en parle ou non, peu importait, à la limite en parler serait même honorable à mon égard, mais laissez ça dans le passé et derrière moi était préférable. Cette cicatrice me rappellait souvent le regard de l' ancien Ministre de la Justice, la stupéfaction dans ses yeux, l' occasion était trop belle, sa place était une de mes convoitises, malheureusement, je n' ai même pas obtenu son poste, mort pour rien...Je laissais échapper un soupir alors que je lui servais un verre d' eau.
Je lui adresse un large sourire alors qu' Aleth me présente de sincères excuses.
Elle est si adorable quand elle veut, en la voyant là un peu perdu, elle me rendrait presque tout émoustillé. Je m' approche d' elle et m' agenouille posant mes deux mains sur ses genoux. Le contact de cette peau satinée n' est pas pour me déplaire, administrant de douces caresses en remontant vers ses cuisses, je prenais une voix réconfortante et assurée.

Allons Aleth, encore une fois ne soyez pas inquiète, c' est déjà oublié en ce qui me concerne. Comment pourrais-je vous en vouloir, avec votre petite mine toute déconfite...

Je continuais un instant de la caresser plongeant un regard bienveillant dans ses yeux.

Je ne peux m'empêcher de remarquer le soupir qui s’échappe des lèvres de mon professeur, mais cette fois-ci je fais comme si je n'avais rien remarqué. L'eau que je bois me fait un grand bien. Je remercie alors l'enseignant de la botanique avec un sourire des plus sincères.

Quand il pose ses mains sur mes genoux et les remontent jusqu'aux cuisses, je ne fais rien pour arrêter ses douces caresses. Bien au contraire. Je me sens apaisée grâce à ce contact tactile.

Je ne pouvais rien dire à ses dernières paroles, les mots me manquait. Mais pourquoi parler quand les gestes suffisent à eux-même.

Les caresses du professeur me font de plus en plus d'effets. Je sais pertinemment, que je prend des risques, mais lui aussi. N'étant pas née de la dernière pluie, je sais pertinemment que ce genre de contact peut souvent dériver. Mais je me sens si bien en cet instant. Mon corps et ma raison sont en désaccord total. Je me sens toute émoustillée, est-ce dû à la gentillesse de mon cher professeur ?

- Metellus ?

Avoir prononcer son prénom ainsi était une surprise. Malgré toutes nos rencontres, je l’appelai encore "Monsieur Aquila". Sans le savoir j'avais ôté une barrière invisible entre-nous. Je le regardai alors fixement, rougissant au contact de ses doigts qui me faisaient légèrement frissonner.

Je ressens alors une pulsion des plus sensuelles. La raison de la fille sage que je suis, se range elle même au placard, elle reviendra plus tard. Prise d'un mouvement incontrôlé, je m'abaisse légèrement, prend le visage du professeur entre mes doigts et lui dépose un baiser. Un baiser furtif qui pourrait être le prélude d'un dérapage intentionnel. Toutefois, je sens que j'ai peut être été un peu trop loin. Finalement, ma raison était encore là, certes presque absente, mais elle n'hésita pas à faire son apparition, comme un diable qui sort de sa boite.

Je demande alors pardon pour ce baiser voler, en essayant de trouver une excuse plausible à ce geste. Mais je perd mes mots, je bafouille. Mes mots sont plats, je lui dit que ce n'est pas raisonnable. Que si une personne d'externe l'apprenait s'en était fini pour nous deux. Tant de phrases bateau, vu maintes et maintes fois dans des séries à l'eau de rose moldues. Bref mes excuses manque de sincérité. Mais comment paraître sincère quand tout cela n'est qu'une question d'apparence, de réputation ? Mes yeux eux seuls témoignent de l'envie que je ressens.

Je me rends compte que je commets à nouveau un impair, je sens Aleth troublée.
Vu la situation, je pourrais naturellement en profiter, elle m' appelle par mon prénom...c' est la première fois, je n' ai plus qu' à tendre le bras pour cueillir le fruit qui ne demande qu' à être goutté... Cependant je tiens à elle, et je n' ai pas l' intention de lui manquer de respect. Et voilà que sa jolie frimousse se met à rougir, je décide de retirer mes mains, mais au même moment, je sens les siennes étreindre mon visage...annonçant son baiser...court moment où je goutte ses délicates lèvres pour la première fois. Traversé par un fourmillement, je ne peux cacher ma surprise et ne sait comment réagir.

Elle s' excuse de ce geste et je ressens sa gène. Je pose un doigt sur sa bouche mettant fin à ses bafouilles inaudibles. Je me relève, je sens bien que je la trouble, l' envie de la prendre comme il se doit dans ma chambre me traverse l' esprit, mais étrangement, mes pensées se dirigent alors vers Miss Shern. Pourquoi ? J' éprouve la même sympathie pour ces deux étudiantes, et l' envie de toucher Aïtana avait également traversé mes pensées dernièrement. Mon regard est posé sur Aleth, mais ce n' est pas elle que je vois...Je lui tourne le dos et tente de chasser mes envies impudiques. Il faut que je trouve une porte de sortie.

Cela va rester entre nous Aleth, et ça ne doit pas affecter notre amitié...

J' ai du mal à me convaincre moi-même. Je me dirige vers ma table de chevêt et prends le cahier ouvert qui était déposé dessus. Ce sont des notes de travail qu' Aïtana m'avait remis la semaine dernière afin de les soumettre à mon étude.
Je dois mettre fin à ce moment qui commence légèrement à devenir angoissant. Je referme le cahier et le tend à Aleth.

Je pense que notre entrevu se termine ici Miss Vixenfield. Pourriez-vous remettre ce cahier à Miss Shern ? Elle comprendra...

Les sentiments se mélange. Je ressent à la fois de l'envie, de la sympathie, mais aussi une grande colère quand il me tend le cahier d'Aïtana. Mes relations avec la Pouffsouffle ne sont pas aux plus beaux fixes. Pourquoi ? Moi-même ne le sait pas vraiment. Elle aurait pu être une de ces filles pour qui je ressens de l'admiration. Au lieu de ça, je ne peux m'empêcher d'eprouver envers elle, une pointe d'amertume et une sorte de jalousie inavouée.

Lorsque le professeur de botanique me tend le cahier d'Aïtana , tout se mélange dans ma tête. J'hésitai entre lire et déchirer ce cahier aux notes que je savait être parfaites. Ou alors le rendre à la personne concernée sans faire d'histoire. La rage brillait à présent dans mes yeux.

Je rend alors sèchement le cahier au professeur dans un geste vif et virulent. Mon regard se fait dur et je n'ose pas le regarder à nouveau.

- Ce n'est pas à moi de faire votre travail professeur. Et pour votre gouverne, cette soirée nous devrions l'oublier. Me prenez-vous donc pour une de ces gamines stupides qui ne savent pas faire la part des choses ?

J'avais été dure avec lui. Mais c'était pour notre bien à tous les deux. Nous avions éviter de justesse le pire, cela était mieux ainsi. Pourtant, pour rien au monde je n'aurais voulu oublier ces instants. Je voulais continuer nos échanges, comme avant. En sera t-il de même pour le professeur ?

Je lui fait alors une bise sur la joue. Je lui montre ainsi que cette soirée n'a été qu'une incartade et qu'il ne faut pas que l'on s'en inquiète plus que cela. Mais tout cela n'est que pour cacher les apparences. En réalité, j'ai peur de ce que nous aurions pu faire, si nous avions cédés à nos pulsions. J'ai peur d'avoir gâché notre amitié au fond de moi.

Je m'avance alors près de la porte d'entrée, attendant le bon moment avant de partir. Le silence devait être complet. Certains élèvent se réveillant pour une envie pressante, me retrouver nez à nez avec l'un d'entre eux, n'était pas ce que j’espérai.

Je reste intrigué par la colère que je décèle dans le regard d' Aleth. Vient-elle de la froideur que je viens de lui manifester en coupant court au libertinage qui prenait place entre nous, ou vient-elle de l' évocation de Miss Shern ? Le ton de sa réponse ne me suprend guère. Je décide une nouvelle fois de ne pas relever, inutile de rajouter de l' huile sur le feu. Après Miss Chest, voilà que je manque de tact avec une autre étudiante, et une étudiante à laquelle je tiens en plus. L' idée d' utiliser la potion de Chase pour contrôler les débats ne s' avéra pas brillante.

Mais je sens bien qu' Aleth agit sur le coup de la destabilisation. Je sens qu' elle s' en veut d' avoir mis en danger la noble relation d' un professeur et de son élève. J' en suis d' autant plus persuadé lorsqu' elle m' embrasse sur la joue. Elle s' est emportée ? Quoi de plus normal, j' ai moi-même joué avec le feu. En guise d' aurevoir je la gratifie d' un sourire assuré.

Je l' observe, admiratif, même après avoir vécu un moment compliqué, elle garde la lucidité de rester prudente en s' assurant qu' elle peut quitter mes appartements sans être vue. Je me dirige alors vers mon cabinet. Avant qu' elle ne quitte la pièce, je lui adressais ces dernières paroles de confiance.

Je compte sur vous Miss Vixenfield...

Cela concernait et notre rencontre étrange, et la mission que je lui avais confiée. Et je savais qu' elle comprendrait.
De mon côté, j' aspirais désormais à plus de quiétude...